La voiture électrique.

Ce projet était car il n'est plus, soutenu par l'argument:"la voiture électrique ne pollue pas". Ceci est vrai, au niveau de la voiture mais il faut regarder en amont. Les centrales électriques sont très polluantes, surtout si elles fonctionnent grâce au pétrole, au charbon ou au gaz naturel. Mais il y a aussi la pollution en aval, celle des batteries, faites de plomb et d'acide.

Un autre argument positif: le bruit. Mais le bruit de la route commence à s'entendre dès  60 Km/h . Mais l'absence de bruit peut-être tout aussi négative. Les piétons se fient énormément au bruit de la voiture. S'ils n'entendent rien, ils risquent de traverser et de nombreux accidents pourraient se produire.

Les médiocres performances de ces voitures les obligent à un fonctionnement strictement urbain.

La voiture électrique nécessitait aussi la construction de places spéciales pour la recharger. Ce qui entraîne encore une dose de pollution supplémentaire.

 

Les autres moteurs

-         le GPL :

Connu depuis 1920 le Gaz Pétrolifère Liquéfié n’a jamais été bien accueilli en France. Le GPL est seulement complémentaire à l’essence. Il ne rejette presque pas de particules de monoxyde de carbone ou de CO2. Le moteur reste propre, la voiture fonctionne donc mieux et plus longtemps. Mais l’installation du GPL dans une voiture nécessite un coffre assez spacieux, ou la suppression des places arrières.

La sécurité n’a pas joué non plus en faveur de ce gaz très peu polluant. La pression importante à l’intérieur du réservoir à GPL ne rassure pas les automobilistes. Pour éviter une telle pression le gouvernement français a autorisé les automobilistes à installer une soupape de sécurité mais à leur frais.

Il est de plus concurrencé par le diesel lui aussi moins polluant que les moteurs essences.

-         le GNV ou gaz naturel pour véhicule :

Le gaz naturel est encore moins polluant que le GPL. Il ne dégage ni fumée ni particule et n’est pas bruyant. Il est de plus, plus sécurisé que le GPL. Les nouveaux bus et transports en commun fonctionnent dorénavant au GNV. L’état incite beaucoup plus l’utilisation du gaz naturel, par rapport au GPL. 

-         le moteur hydrogène.

Le moteur à hydrogène apparaît comme la solution d’avenir. Il rejette de l’eau , donc il n’est pas polluant. Mais le mélange n’existe pas à l’état naturel !! problème.

Il existe deux types de moteur à hydrogène :

-         La pile à combustible, technique la plus couramment utilisée, fonctionne selon le principe inversé de l'électrolyse. En fait, au lieu de dissocier l'oxygène et l'hydrogène de l'eau en consommant de l'électricité, on fabrique de l'électricité et de l'eau en mélangeant de l'air avec de l'hydrogène. Comme dans toute pile, les électrodes positives et négatives sont séparées, ici par une membrane qui ne laisse passer que les ions positifs d'hydrogène pour créer de l'énergie et… des molécules d'eau qui sortiront du pot d'échappement.

-         Le moteur à combustion interne consiste à utiliser directement l'hydrogène comme combustible en le stockant dans un gros réservoir à -253 C° (pour le faire passer à l'état liquide). Ici l'hydrogène remplace tout simplement l'essence. Mazda emploie actuellement ce procédé sur un moteur rotatif. Mais cette technique pose le problème du poids du réservoir et dégage quelques émissions polluantes.
Renault, qui a connu les même difficultés de stockage sur sa Laguna Nevada, s'est associée avec PSA en janvier 2000 pour accélérer la mise au point de la pile à combustible.
 

 Le moteur à hydrogène prend lui aussi de la place et ses capacités sont réduites par le poids des véhicules. Le pétrole n’a pas encore trop de soucis à se faire.

-         le moteur hybride.

Pour le moment, il représente la solution la plus avancée et prometteuse pour ces prochaines années. Comme pour le GPL, il marche en complément de l’essence. Il est formé d’un groupe électrogène qui recharge les batteries lors de l’accélération ou le freinage de la voiture. Des voitures hybrides apparaissent de plus en plus sur le marché. Les japonais ont été les premiers à lancer de telles voitures en séries mais  la France suit. Mais les voitures hybrides sont encore plus coûteuses que les voitures électriques simples. Les industries françaises se heurtent à ce problème. Lors des déplacement à petites vitesses comme ceux en ville, c’est le moteur électrique qui fonctionne. Sur les nationales, où l’on roule entre 70 et  90 Km/h , les deux moteurs marchent en parallèle d’où le nom de moteur hybrides parallèles. Sur l’autoroute où les vitesses dépassent les  100 Km/h seul le moteur essence fonctionne.

Son autonomie est très grande. Mais il faut des matériaux légers pour sa production et ces matériaux légers coûtent eux aussi chers. Tous les problèmes sont causés par le coût.

L’état n’est pas prêt à investir de telles sommes d’argent dans un projet qui peut ne pas être rentable. Mais est ce que l’avenir de la planète a un prix?

 

 

 

 

 

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