La marémotrice

Il n’existe en France qu’une usine marémotrice. Elle est située à l’embouchure de la Rance entre Dinar et Saint-Malo. Elle est très rentable. D’autres projets identiques à cette usine furent en discussion mais ils n’aboutirent jamais. Peut-être est-ce à cause d’une dégradation du paysage?

La technologie de la marémotrice utilise soit le courant ascendant de la mer soit le courant descendant. Dans l’usine de la Rance, le courant fait tourner des turbines de 10 mètres de diamètre. C’est en fait un barrage qui retient un peu la mer. L’eau ne peut que passer par des vannes où sont situées les turbines. De l’extérieur, on ne distingue qu’un pont.

Cette énergie très rentable pourrait être l’une des grandes énergies propres de demain. Ces nouveaux types de barrages pourraient être de plus en plus présents à l’embouchure des fleuves.

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Cependant l'impact écologique reste présent. L'avenir se tourne plutôt vers des centrales sous-marines, utilisants des hydroéoliennes, qui tournent par la force des courants, de préférence sous marins car ils sont beaucoup moins changeants. Au Royaume-Uni, la première centrale sous marine, un prototype, a été inaugurée en 2002. Si toutes les zones pouvant recevoir une telle technologie, sur les côtes britanniques, étaient aménagées, les usines permettraient la production du quart de l'énergie nécessaire dans le pays.

Mais les coûts de production restent supérieurs à l'éolienne et le nucléaire. Mais c'est sûrement le nécessaire pour l'après pétrole.

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